Leïla Trabelsi, veuve du défunt Zine El Abidine Ben Ali, est finalement sorti de sa réserve en accordant dans une première exclusive, une interview au journaliste, Oussama Chaouali, dans le cadre de l’émission, « Jaoueb Hamza » de Hamza Belloumi, sur les ondes de Mosaïque Fm.
La veuve de l’ancien président Ben Ali est revenue, à cette occasion, sur certaines accusations portant sur d’éventuelles opérations de blanchiment d’argent, sur les rapports avec l’avocat Mounir Ben Salha ainsi que sur les mémoires de l’ancien président Ben Ali.
Concernant le premier volet, le journaliste a présenté des enregistrements fuités évoquant l’existence de sommes d’argent ramenées depuis l’Arabie Saoudite vers la Tunisie destinées à l’achat de biens immobiliers pour Leila Ben Ali en vue de son éventuel prochain retour en Tunisie.
Leila Ben Ali a affirmé, à ce propos, que les accusations sont sans fondement, avant de conclure qu’il s’agit d’une affaire qui est l’apanage des tribunaux aussi bien en Tunisie qu’en Arabie Saoudite tout en assurant qu’elle avait confiance en la justice, seule habilitée, désormais, à trancher dans cette affaire qui l’oppose à l’épouse de l’ancien cuisinier au Palais de Carthage, sachant que lors de l’enregistrement fuite, Leïla Ben Ali a parlé des sommes de plusieurs centaines de milliers de dinars
Priée de donner son avis sur Mounir Ben Salha et ses relations avec le défunt président, Leila Trabelsi a assuré qu’elle ne l’avait jamais chargé d’assurer sa défense ou celle de son mari, précisant que l’avocat avait contacté Ben Ali de son vivant lui faisant croire qu’il formerait un grand comité de défense pour lui, sauf qu’il n’en était rien, mais Ben Ali l’avait laissé faire
« Quand Ben Ali était là, je n’ai jamais voulu intervenir. Maintenant, qu’il n’est plus de ce monde, je ne peux le laisser poursuivre son arnaque et j’ai dû intervenir énergiquement pour lui faire savoir que je ne veux pas de ses services…», a-t-elle conclu en substance.
N.H