Réagissant, à leur tour, à la décision présidentielle de dissoudre le Parlement, l’Organisation des Nations Unies « ont exhorté tous les acteurs tunisiens à éviter toute action qui pourrait conduire à une nouvelle aggravation des tensions politiques, au lendemain de la décision du président tunisien Kaïs Saied de dissoudre le Parlement, après plusieurs mois de suspension de ses travaux…. ».
En réponse à une question lors de la conférence de presse quotidienne depuis le siège permanent à New York, le porte-parole officiel de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré : « Nous notons avec inquiétude la décision qui a été prise de dissoudre le Parlement…»
Respect de l’état de droit
« Bon à savoir qu’au lendemain de l’instauration des mesures exceptionnelles, l’ONU avait alors confirmé qu’il est important que « toutes les parties continuent de respecter l’État de droit et les libertés, ce qui inclut bien sûr la liberté de la presse et les fonctions régulières des institutions démocratiques ».
La même déclaration de l’ONU rappelle, également, « qu’après la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, la Haut Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait averti que la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature compromettrait l’Etat de droit, la séparation des pouvoirs et l’indépendance du pouvoir judiciaire dans le pays sont dangereusement dangereux… »
Noureddine H.