La ministre des Affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly, a déclaré que les nouvelles mesures imposent des restrictions à 33 entités du secteur de la défense russe.
A cet effet, elle a précisé que les organisations ont fourni un soutien à l’armée russe, directement ou indirectement, et sont ainsi complices de la douleur et des souffrances résultant de la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine.
Suite à l’attaque russe qui a débuté le 24 février, le Canada a imposé des sanctions à plus de 700 personnes et entités.
À l’issue d’une rencontre avec ses alliés de l’OTAN, à la fin mars, le premier ministre canadien, Justin Trudeau avait annoncé l’imposition de sanctions contre quelques 160 responsables russes, en plus d’évoquer l’interdiction d’exporter certains biens et technologies vers la Russie.
D’ailleurs la ministre canadienne a auparavant affirmé qu’elle ne partagerait pas une table de réunion avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Le premier ministre Justin Trudeau a récemment indiqué la même chose concernant le président Poutine.
Par ailleurs, le président américain, Joe Biden, a déclaré que la Russie devrait être expulsée de l’alliance des 20 pays (G20), mais si l’Indonésie ou d’autres pays ne sont pas d’accord, l’Ukraine devrait être autorisée à participer à son 17e sommet.
Notons que le G20 est une version élargie du G7 : il comprend des pays non démocratiques comme la Russie, la Chine et l’Arabie saoudite, et d’autres grandes économies comme l’Inde et le Brésil. Ces pays n’ont pas « encore » critiqué l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine.
J.M.