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En l’espace d’une semaine la présidente du parti destourien libre a reçu les ambassadeurs accrédités à Tunis de la Chine , de la France et de l’Allemagne
La Tunisie serait-elle devenue aujourd’hui un casse tête pour les grandes puissances occidentales soucieuses de voir le pays retrouver sa stabilité dans le sud de la Méditerranée à un moment plus que jamais incertain au plan international.
C’est probablement la tendance qu’ils vont prendre désormais .
Mais avec quel mouvement politique dans le pays et sous quelles modalités qui lui permettrait d’asseoir l’ordre et de commencer à s’occuper réellement des affaires du pays ?
Tout porte à croire que leur choix portera sur la partie qui émergera progressivement des décombres d’une décennie de désolation .
Ce qui semble certain aujourd’hui est que vraisemblablement deux parties seront écartées de la course, les islamistes en premier lieu .Car ils ont lamentablement échoué de remplir le contrat de départ scellé entre elles et les islamistes depuis janvier 2011. La même démarche sera très probablement observée vis-à-vis du ‘mouvement’ de Kais Saïd qui risque lui aussi d’aller droit dans le mur, car déjà de larges franges du peuple ne sont pas favorables à la pratique du Président qui s’acharne à vouloir contre vents et marées mettre en œuvre ses idées sur la démocratie directe et le gouvernement du peuple pour le peuple et par le peuple…Un projet que les grandes chancelleries estiment incertain.
Que reste-t-il de crédible pour elles ? Très vraisemblablement Abir Moussi dont le parti est entrain de ratisser large, très présent sur le terrain, avec une forte base électorale et des prolongements historiques aussi bien dans la Tunisie citadine que rurale. Une réalité qui ne laissent pas insensibles les grandes chancelleries, bien au contraire à en juger par l’incessant , depuis des mois déjà, balaie diplomatique que connaît le siège du PDL et le bureau de sa présidente. Tout récemment encore et en l’espace d’une semaine ,la présidente du Parti destourien libre a reçu les ambassadeurs accrédités à Tunis de la Chine , de la France et de l’Allemagne .
Ce manifeste intérêt des grandes chancelleries pour le parti bourguibien porte à croire qu’elles y voient une sérieuse alternative.
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