Bien qu’avec un certain retard, puisque l’affaire dure depuis plus d’une semaine, le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a chargé la Brigade nationale d’investigation dans les crimes terroristes et le crime attentatoire à la sécurité du territoire national d’ouvrir une enquête et de mener les réquisitions techniques nécessaires sur les enregistrements audio, attribués à Nadia Akacha, ancienne cheffe du cabinet présidentiel. Cette mesure au vu de la gravité du contenu de ces enregistrements, relayés, massivement, sur les réseaux sociaux et des réactions qui ont été provoquées, précise, mercredi, le bureau d’information du parquet de Tunis, dans un communiqué.
Selon le bureau de presse, le ministère public a pris acte du contenu des enregistrements audio et les recherches ont été entreprises pour déterminer la véracité de l’origine de ces enregistrements..