Une absence de la scène politique des plus énigmatiques, celle de Najla Bouden, la cheffe du gouvernement, qui n’est pas apparue, depuis le 12 avril dernier, et jusqu’à hier, mercredi 4 mai 2022, lorsqu’elle a été reçue par le président de la République qui d’habitude, dans le passé, la recevait une fois par semaine.
Lors de cette rencontre, selon le communiqué du palais de Carthage, le chef de l’Etat a évoqué avec elle « des questions en rapport avec la situation générale du pays et la marche des rouges de l’Etat de même que des sujets relatifs à la conjoncture économique et financière ».
Pire encore, c’est la secrétaire générale du gouvernement Sarra Rejeb qui avait présidé un « conseil ministériel » le 25 avril dernier, une activité qui aurait dû normalement se tenir sous la présidence de la cheffe du gouvernement, seule habilité de réunir autour d’elle des ministres, s’il n’y a pas délégation des prérogatives.
Entretemps, de nombreuses rumeurs annoncent la formation imminente d’un nouveau gouvernement, ce qui n’a été ni confirmé, ni démenti par le palais de Carthage.