Dans une déclaration, mardi, à la presse, en marge d’un congrès syndical africain tenu en Tunisie durant deux jours, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, réitéré le refus de l’UGTT de participer au dialogue ». Cette décision est fondé sur sa position selon laquelle « le dialogue devrait être global et ses résultats ne doivent pas être programmés ». Il a souligné, mardi, que « le syndicat ne sera pas un faux témoin et refuse d’assister au dialogue prévu par la présidence de la République ».
Taboubi n’a pas caché les inquiétudes de la centrale syndicale sur le fait que perturber le dialogue ou ne pas donner les garanties de son succès créerait une crise de confiance, qu’elle soit liée aux prochains scrutins ou encore aux verdicts rendus par l’appareil judiciaire.
Tabboubi a commenté les déclarations du doyen des avocats, Ibrahim Bouderbala, selon lesquelles le Syndicat participera avec les organisations nationales à ce dialogue, qui débutera dans les heures qui viennent, affirmant que « cette participation reste conditionnée à ce que le dialogue soit son maître et à ce que ses résultats ne soient pas élaborés préalablement »
Il a, aussi, averti que l’aggravation de la crise sociale et économique a entraîné la détérioration des conditions de vie d’une partie importante des Tunisiens, soulignant que l’augmentation des coûts de production et la hausse des prix est le résultat de la hausse des prix sur le marché mondial des matières premières.