La frénésie de la hausse des prix touche à tous les domaines. Le citoyen n’est épargné ni par les commerçants, ni par les grandes surfaces ou encore, les débits de tabac et autres.
Certains commerçants s’en donnent à cœur joie, au vu et au su de tout le monde, sans que les pouvoirs publics bougent le petit doigt. Il suffit de voir les prix des légumes, des fruits que l’on ne peut plus acheter moins de cinq dinars le Kg. Comment accepte-t-on que les bananes se vendent à plus de six dinars, alors qu’elles étaient avant Ramadan, aux environs à quatre dinars, au maximum. Ne sont-elles pas importées d’une manière légale et leur prix à l’importation ont-ils augmenté de si belle manière.
Les prix des fromages qui sont, depuis longtemps, inabordables ont augmenté d’une manière qui donne du tournis.
Les cigarettes sont introuvables, dans les débits de vente, et les spéculateurs se frottent les mains, pour les bénéfices qu’ils sont en train de faire. Les vendeurs de fruits secs saignent les citoyens, en faisant un minimum de bénéfice de 500 millimes par paquet et, parfois de plus d’un dinar.
Les possesseurs des autorisations et les débits de tabac sont entrés dans leurs jeu, en vendant leur produit, soit aux spéculateurs, ou sous le comptoir, à des prix gonflés, et on se demande où sont passés les services du contrôle économique. Ont-ils leur part dans les bénéfices, sous forme de dessous-de-table ?
Dans les grandes surfaces, c’est le même manège et les consommateurs ont été choqués par l’augmentation du prix des sacs en plastique qui passent de 180 à 220 millimes, en clin d’œil et en moins de trois jours. Pourtant, la règle était de les fournir gratuitement ou de les bannir des grandes surfaces, pour les remplacer par le couffin ou le sac en papier, ce qui n’est pas le cas, actuellement.
C’est là quelques exemples et il y en a, beaucoup d’autres, comme l’eau minérale, entre autres, les conserves, les boissons alcoolisées dont les prix sont, pourtant, fixés par l’Etat… et on en passe. Qui arrêtera cette frénésie et comment, surtout que nos décideurs sont occupés, ailleurs, et qu’ils participent à accentuer ce phénomène dévastateur ?
Faouzi SNOUSSI