TUNIS – UNIVERSNEWS IL semble que le dialogue national du président Kaïs Saïed ne fait que des mécontents, surtout auprès des organisations les plus représentatives du pays et qui ont, de tous temps, été au-devant de la scène, contre vents et marées.
En plus de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), entre autres, voilà que d’anciens dirigeants de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH) se sont dits « consternés » par la décision de la Ligue d’entrer dans un dialogue national qui ne répond pas, selon eux, aux principes de transparence et démocratie.
Dans une déclaration rendue publique, les signataires ont déploré, une passivité manifeste de la Ligue face à plusieurs violations « graves » de la Charte internationale des droits de l’Homme, particulièrement, après le 25 juillet 2021.
La déclaration est signée par 28 membres d’anciennes instances dirigeantes de la Ligue, dont trois présidents d’honneur de la Ligue, à savoir, Taoufik Bouderbala, Mokhtar Trifi et Abdessattar Ben Moussa. Cette action intervient en réponse à la décision de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme de participer au dialogue national.
Par ailleurs, les anciens dirigeants de la LTDH ont dit soutenir la décision de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) de rejeter un dialogue « formel », qui ne peut que parrainer les décisions prises « unilatéralement » par le président de la République, sans aucune concertation.
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