TUNIS – UNIVERSNEWS La Tunisie accueille des évènements internationaux d’envergure : le forum international de l’investissement et du commerce en Afrique (FITA 2022), le conférence internationale de Tokyo pour le développement de la Afrique(TICAD 8) e mai prochain et le sommet international de la Francophonie en Novembre 2022. La présence massive annoncée et attendue de centaines d’investisseurs, de décideurs et de politiques au plus haut niveau de l’Etat témoigne, que malgré une décennie à oublier la Tunisie demeure un site attractif et bon pour les affaires. Et les derniers évolutions dans le monde, depuis la pandémie du Covid-19 et récemment la guerre Russo-Ukraine ne font que renforcer cette vérité surtout que les ingrédients prouvent que la Tunisie peut drainer plus que jamais les I.D.E.
Un objectif qui suppose plusieurs préalables tant il est vrai que quand un capital se déplace il est mu par la seule perspective du gain. Et c’est légitime.
On ne rappelle jamais assez que tout investisseur étranger commence à évaluer le pays dans lequel il compte s’installer deux fondamentaux :
- le comportement des autorités de ce pays avec ses investisseurs locaux
- l’état de la justice de ce pays
Ce même investisseur étranger exige l’épanouissement de ses affaires dans un pays stable et ouvert avec des acteurs locaux novateurs et entreprenants et audacieux, une administration moderne et des syndicalistes suffisamment imprégnés de la capacité de discernement entre revendication excessive et l’intérêt du moteur de croissance et de richesses : l’entreprise.
Sur ce plan il y a urgence de partir en guerre contre les blocages et les inerties et d’agir sur certains aspects du climat d’affaires. La lenteur des procédures est un fait. Le caractère obsolète des lois en est un autre. Le retard de la transition numérique est aussi un handicap…il est temps d’arrêter de percevoir , d’une manière hâtive les demandes des investisseurs qu’ils soient locaux ou étrangers comme des tabous ou encore des lignes rouges et ce au nom de la souveraineté nationale ou encore d’un intégrisme d’un autre genre : le souci excessif de la protection environnementale. Or il se trouve qu’il existe des solutions médianes qui préservent l’intérêt suprême et qui présentent de bonnes solutions aux réalités rebelles qui secouent actuellement le pays. L’investisseur a besoin de la visibilité et d’une vision économique claire et transparente des lors que le retour sur investissement ne s’effecteur que sur des années. Il a besoin d’une stabilité fiscale qui tournent le dos aux solutions de facilité et aux lois de Finances élaborées à la va vite taxant intempestivement le capital et le contribuable. La forte pression fiscale qu’adoptent nos ministres des Finances au fil des années ainsi que la toute récente augmentation du TMM par la BCT effraient plus qu’elles ne sécurisent. Des erreurs aux lourdes conséquences …Des erreurs qui portent atteinte à la compétitivité de l’outil de production et qui poussent les investisseurs à investir sous d’autres cieux ou la chose économique et fiscale est confiée aux compétents. La Tunisie a tant besoin de ses compétences pour faire valoir ses atouts et pour séduire le capital. Ces mêmes compétences batailler et se dresser sans relâche contre ceux qui se plaisent dans la médiocrité. Contre les partisans de la pauvreté et la chaos..
Mustapha MACHAT