Lors de la manifestation, samedi, devant le tribunal administratif, la présidente du Parti destourien libre (PDL) a fait état des griefs de son parti contre le président de la République Kaïs Saïed. C’est ce qui apparait, après la manifestation, samedi, devant le tribunal administratif.
Le premier grief concerne la nomination des membres du conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, ainsi que le décret portant convocation des électeurs au référendum, pour le 25 juillet 2022, et elle demande aux magistrats de l’annuler.
Le second concerne ce qu’elle considère comme une mainmise de Kaïs Saïed sur la justice et elle appelle la justice administrative à « opérer une révolution » au sein du système judiciaire et annuler les décisions des autorités dont le décret présidentiel portant convocation des électeurs au référendum du 25 juillet prochain.
Sur la forme, la présidente du PDL juge que le décret présidentiel portant convocation des électeurs va à l’encontre de l’article 115 de la loi électorale qui prévoit que le texte de la question soumise au référendum doit être formulé comme suit : « Etes-vous d’accord avec la proposition de révision de la constitution ou le projet de loi qui vous est soumis ? ».
En effet, selon ledit décret présidentiel, les électeurs Les électeurs répondront par « oui » ou « non » à la question « Êtes-vous d’accord avec le projet de la nouvelle Constitution de la République tunisienne » ?