TUNIS – UNIVERSNEWS La violence se répand dans le pays d’une manière plus alarmante, au point que même les sécuritaires censés protéger les citoyens contre pareil phénomène, subissent, eux aussi, des agressions physiques et verbales.
Le porte-parole du secrétariat général des forces de sécurité intérieure (syndicat), Moez Dabbabi, a déclaré lors d’une conférence presse, jeudi, à Tunis, que 1115 agressions ont été récences, en plus de la dégradation de 137 véhicules de patrouille et de 85 postes de police, entre le mois de janvier et fin mai 2022.
Durant le mois de mai, 240 agressions physiques ont ciblé des membres de l’institution sécuritaire, alors qu’un décès a été enregistré au cours du même mois et que 30 voitures et 12 postes de police ont été ciblés par le vandalisme.
Il a appelé le président de la République, en sa qualité de Chef suprême des forces armées à l’urgence de promulguer une loi qui protège les sécuritaires pendant l’accomplissement de leur mission.
Dabbabi a également exhorté les ministres de l’Intérieur et de la Justice à poursuivre les agresseurs et à tenir l’institution sécuritaire loin des conflits.
Il a souligné l’engagement du syndicat des forces de sécurité intérieure à mener différents moyens d’action légitimes, au cas où les agresseurs continuent à bénéficier de l’impunité, a-t-il soutenu.
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