TUNIS – UNIVERSNEWS Des documents relatifs à des procès-verbaux de police impliquant deux magistrates dans des affaires d’adultère ont été véhiculés sur des réseaux sociaux, sachant que les deux femmes font partie des magistrats révoqués en vertu du décret présidentiel N°35, publié sur le Journal Officiel de la République tunisienne (JORT), en date du 1er juin 2022.
Réagissant à ces « pratiques immorales », l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) a appelé, dans un communiqué, le ministère public à jouer son rôle dans la protection des droits et libertés, y compris l’intégrité morale et la dignité humaine de la femme.
Elle a dénoncé la propagation du phénomène des pratiques et comportements immoraux et illégaux, notamment dans le cyberespace, en raison de la politique d’impunité, tout en condamnant toutes les formes de violence à l’égard des femmes qui les empêchent de participer aux affaires publiques.
L’Organisation a salué le rôle responsable des médias afin d’être un rempart contre les « médias alternatifs et chaotiques » dans lesquels les droits, les libertés et la vie privée des citoyennes sont bafouées.
Des organisations nationales, dont la Dynamique féministe indépendante, ont condamné aujourd’hui, lundi, les cyberattaques contre deux femmes juges démises de leurs fonctions, exprimant le refus d’associer la vie privée et les données personnelles des femmes dans des batailles liées à des affaires judiciaires et publiques.
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