TUNIS – UNIVERSNEWS Abir Moussi n’y est pas allée de mainmorte contre l’octroi d’une autorisation pour la création d’un nouveau parti, à Abdellatif Mekki et Samir Dilou auquel ils ont donné le nom de Parti « Amal et Injaz » (travail et réalisation). Elle a souligné, sur les ondes de Shems Fm, que c’est elle qui a fait sortir Rached Ghannouchi de l’Assemblée des représentants du peuple.
Elle a affirmé qu’elle n’appartient à aucun front et qu’elle va porter plainte contre l’Etat pour l’affaire du Front du salut national devant la justice, surtout qu’elle est illégale, suspecte, réunissant les membres d’Ennahdha et de la « coalition du takfirisme et de la violence ».
Elle a, par ailleurs indiqué que le 25 juillet est un scénario de mauvais goût et qu’il ne vise pas l’élimination des islamistes, et le fait qu’on ait accordé un visa à ce nouveau parti « Amal wa Injaz » (Travail et réalisation), signifie qu’on donne une nouvelle façade aux partisans d’Ennahdha qui sont sortis par la porte et reviennent par la fenêtre.
Ce parti réunit entre autres, selon elle, Jamila Ksiksi qui a milité pour la violence, au sein de l’ARP dissoute, surtout qu’elle détenait le dossier de la société civile, au sein du parlement. Moussi l’accuse, aussi, d’être celle qui a permis d’adopter l’accord avec le MDI, d’avoir été à l’origine de l’adoption d’autres conventions suspectes, ainsi que d’avoir introduit l’Association Saheb Ettabâa de Nawfel Saïed au parlement. Elle a, en outre, accusé Samir Dilou d’être au service de l’organisation Freedom House.
Elle a ajouté : « Le plan est clair. Ils ont mis Ghannouchi de côté et on leur a accordé un visa pour un parti, alors que tout le monde sait qu’Abdellatif Mekki est l’adjoint de Ghannouchi et son bras droit. Et, ainsi, ils sont récompensés pour leur loyaux services, avec, en parallèle, ce Front du salut national dans lequel on a introduit le chef d’Ennahdha, derrière l’écran que représente pour eux Néjib Chebbi ».
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