TUNIS – UNIVERSNEWS Les indicateurs d’investissements sont toujours en deçà des capacités dont dispose la Tunisie et de ses aspirations, et ce, malgré les réalisations. C’est ce qu’ a déclaré la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, lors la 20ème édition du Forum de l’Investissement (TIF).
Cette situation est due, selon ses propos, aux difficultés de la période de transition, au retard accusé dans la mise en œuvre des réformes nécessaires ainsi qu’à la complexité des procédures administratives, la difficulté d’accès au financement, la faiblesse de l’efficience logistique, l’instabilité du système fiscal et la non-conformité des législations de changes par rapport aux évolutions économiques et financières mondiales.
D’ailleurs, elle a fait savoir que l’Etat a veillé à doter l’investissement d’une dimension horizontale au sein du processus de réformes en garantissant l’équilibre entre l’urgent et le nécessaire sur le court terme et le structurel et le profond sur le moyen et long terme.
Et d’ajouter que le gouvernement a pris des mesures qui visent à rétablir la confiance des acteurs économiques, à préserver le tissu institutionnel et à développer le climat des affaires.
De son côté, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saied, a annoncé que la première mouture du Plan de Développement 2021/2025 sera fin prête dans les semaines qui viennent, Sachant que les plans régionaux et sectoriels sont d’ores et déjà prêts.
Quant à lui, le vice-président du groupe de la Banque mondiale (BM) pour la région MENA, Ferid Belhaj, a appelé à déployer plus d’efforts afin de faire face aux obstacles qui entravent la croissance économique en Tunisie.
Il a, en fait, souhaité que l’investisseur tunisien ou étranger se sente chez lui en Tunisie où il peut faire du profit, garantir la promotion de son entreprise et créer de l’emploi,.
Et de préciser que le groupe de la BM s’aligne, avec les partenaires financiers de la Tunisie, derrière toute stratégie ou trajectoire qui permettra de mener vers une ouverture de l’économie tunisienne vers plus d’engagement du secteur privé et moins de contraintes pour l’investisseur.
I.Z.
