TUNIS – UNIVERSNEWS Depuis l’indépendance et sous la présidence du leader Habib Bourguiba, la Tunisie a compté sur son capital humain. Malgré les aléas d’une politique désastreuse, depuis la Révolution, le pays a tenu le rythme contre vents et marées, pour se positionner dans la performance de ses élites, aujourd’hui convoitées par ses voisins du nord de la Méditerranée, les pays arabes, et même ailleurs.
Actuellement et malgré le manque de moyens, la Tunisie occupe le deuxième rang mondial concernant le pourcentage de diplômés en technologie, ingénierie et mathématiques. Elle est, aussi, à la première place mondiale dans la part des dépenses affectées à l’éducation et à l’enseignement en relation avec son produit intérieur brut (PIB). Ce classement honorable est le résultat d’une politique axée sur la qualité, avec l’aide des programmes de coopération internationale qui ont, également, contribué à améliorer le positionnement et la performance du système d’enseignement supérieur.
Ces performances ont été annoncées par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, lors d’un atelier organisé en marge du Forum de l’investissement en Tunisie qui se tient, les 23 et 24 juin à Gammarth.
Boukthir a rappelé que plusieurs établissements universitaires tunisiens ont obtenu une accréditation internationale, notamment les facultés de médecine et les écoles d’ingénieurs, notant que le pays compte 9 mille étudiants étrangers, dont la plupart sont originaires d’Afrique subsaharienne. Il a indiqué que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique comprend 91 unités de recherche scientifique et 482 laboratoires, soulignant que le ministère finance des initiatives d’innovation et de recherche scientifique afin d’apporter une valeur ajoutée à l’économie nationale.
Il a précisé que les projets financés par le ministère dans 11 pôles technologiques visent à créer des start-up sous la supervision de chercheurs, notamment, dans les secteurs de l’informatique, l’ingénierie, l’agriculture et la transition énergétique.
Selon le ministre, la Tunisie a été classée parmi les 50 premiers pays au monde et première en Afrique dans le classement des initiatives privées en sciences technologiques et l’ingénierie.