TUNIS – UNIVERSNEWS Âgé de 41 ans, le fils du chef d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden, Omar Ben Laden expose pour la première fois, des œuvres picturales au Teilleul, dans la Manche; ses tableaux font florès, non seulement, en France, mais l’artiste commence à vendre, également, dans le monde entier. En effet, Pascal Martin, sénateur de la Seine-Maritime, déclare avoir été stupéfait lorsqu’il a découvert l’identité de la personne qui désirait exposer à la galerie Arielle Brocante.
C’est autour des montagnes de Tora Bora, du soleil, de la lune, des forêts et des arbres que gravitent les Topoï des tableaux d’Omar Ben Laden. Dans ces sujets liés à la nature, un point commun noue entre les œuvres: la couleur rouge-sang. Le peintre affirme avoir tiré l’inspiration de cette nuance des conditions miséreuses dans lesquelles il a grandi. « Des innocents, des combattants, des femmes et des personnes âgées ont souffert de la guerre. C’est injuste », avoue l’artiste en parlant du climat qui l’a exhorté à transmettre cette virulence sur les toiles.
En faisant, majoritairement, allusion à son enfance en Afghanistan, l’expositeur se détache de sa vie avec sa famille, que lui qualifie d’une « grande prison » s’apprêtant à la quête d’une autre réalité, à la quête de soi. Ayant commencé la peinture lors du premier confinement, suivant des vidéos sur Youtube, l’artiste revendique, essentiellement, son parrainage artistique à son épouse, qui ne cesse de l’encourager.
« OBL » c’est ainsi que le peintre signe ses tableaux, a exposé le 3 et le 4 Juillet 2022 à Paris, variant les thèmes abordés. Il laisse naître, sous ses doigts, des chevaux, les montagnes d’Asie, ses multiples voyages, en mêlant le style romantique avec une teinte orientaliste en y ajoutant une touche impressionniste.
Omar Ben Laden fait des couchers de soleil son leitmotiv, un motif qui nous renvoie à « Impression, Soleil levant » de Claude Monet, le chef de file des impressionnistes, pour in fine, annoncer les crépuscules d’un passé sanguinaire afin de préluder les prémices d’une vie d’artiste stable et colorée. C’est une bombe artistique que le peintre lâche, il « tue son père » au sens Nietzschéen du terme en mimant des réminiscences de l’enfance et de l’adolescence. Ainsi, « OBL » choisit de poursuivre son chemin et de se reconstruire.
G.K.