TUNIS – UNIVERSNEWS Le président du Cercle des Financiers Tunisiens (CFT), Abdelkader Boudriga, a affirmé ce matin, sur les ondes de la radio Express Fm, que la publication d’un rapport par le groupe financier américain Bloomberg sur la Tunisie, affirmant qu’elle était en défaut de paiement, n’avait pas d’impact.
A cet effet, M. Boudriga a précisé qu’un incident de paiement sur une seule échéance était considéré comme un défaut de paiement. D’ailleurs, il ne s’agit pas de constater une faillite, et dire qu’un Etat est en défaut de paiement signifie, selon ses propos, qu’on constate l’incapacité de payer une dette.
Il a, ainsi, affirmé que cette annonce par Bloomberg n’était pas une surprise, parce que Fitch Rating a annoncé depuis près de deux mois la révision à la baisse de la note souveraine de la Tunisie et a considéré que le risque de défaut de paiement a augmenté de 20% à 25%. Cependant, c’est la première fois que le groupe financier américain publie un rapport sur la Tunisie, selon lequel, on se retrouve dans une probabilité de défaut élevée.
En effet, Abdelkader Boudriga a expliqué qu’en raison de manque de liquidité, certains Etats ne pouvaient pas honorer leurs engagements et enregistrer une perturbation du paiement des échéances mensuelles. Mais l’annonce de la faillite signifie l’arrêt du paiement des échéances et l’entame de négociations pour la suspension de la dette ou pour son annulation.
I.Z.