Après la publication par certains médias d’un document fuité élaboré par la Commission des analyses financières relevant de la Banque centrale de Tunisie portant sur « anomalies constatées dans les états financiers de l’association « Le secours islamique » chapeautée par les frères Daïmi, selon le même document, la Commission des analyses financières a rendu public un communiqué sur cette affaire.
Or, au lieu de clarifier les choses en apportant un démenti ou une confirmation de la véracité du rapport fuite, la Commission d’analyses, qui ne pouvait attester de l’authenticité du document, a ajouté au flou entourant le dossier.
Selon le communiqué, la Commission nie avoir publié le rapport (sachant que personne n’a dit le contraire), mais a affirmé qu’elle se réserve le droit de poursuivre en justice tous ceux se rendant coupables de faux et usage de faux sans dire que le rapport en question soit un faux.
Cette opacité a été exploitée par Imed Daïmi pour dire que tout le document est « fabriqué de toutes pièces » sans apporter la moindre preuve. C’est dire qu’on attend un autre communiqué plus clair et catégorique dans un sens comme dans l’autre. Même si les analystes sont persuadés qu’il impossible de monter de toutes pièces un tel rapport avec force détails en chiffres de montants, en dates, en identités des impliqués