TUNIS – UNIVERSNEWS L’ouverture des frontières entre la Tunisie pour les voitures et les particuliers a un gout d’inachevé, surtout que les deux peuples se considèrent comme des frères et qu’ils ne trouvent pas mieux, dans les relations commerciales, meilleurs partenaires, si la confiance règne, bien sûr, ce qui n’était pas le cas, au cours des années passées. A cet effet, l’Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a appelé les gouvernements tunisien et algérien à entériner les principes de liberté de circulation, de séjour, de travail, de propriété, outre l’annulation des barrières douanières, non douanières et frontalières.
Dans un communiqué publié, samedi, l’Union a également appelé à encourager l’investissement commun et à instaurer la liberté de l’investissement dans les secteurs économiques outre à faciliter l’accès au financement par les établissements financiers.
L’organisation a insisté sur la nécessité d’élaborer un accord global de libre échange entre les deux pays et la libération complète des monnaies des deux pays dans les transactions économiques et dans le tourisme et ce après un accord des institutions officielles concernées sur un taux de change unique.
Il s’agit aussi d’impulser la coopération dans tous les secteurs à valeur ajoutée dont en particulier le secteur des énergies renouvelables et les technologies de communication en plus d’accorder davantage d’intérêt au tourisme et aux prestations fournies aux citoyens des deux pays.
L’Utica a aussi évoqué l’impératif de se pencher sur le développement des régions frontalières et l’instauration de zones de libre-échange dans ces régions en plus de la création de zones industrielles de pointe dans les régions frontalières pour attirer les projets innovants directs et communs.