TUNIS – UNIVERSNEWS – Tout le monde est dans un cul-de-sac, avec cette grève des collecteurs de déchets hospitaliers, simplement parce que l’Etat est devenu insolvable et que le ministère de la santé fait la sourde oreille face aux revendications qui sont, tout simplement, le paiement des dus antérieurs.
La Chambre de collecte, de transport et de traitement des déchets hospitaliers dangereux relevant de l’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (UTICA) avait décidé d’observer une grève à partir du 15 juillet courant. Cette grève intervient pour protester notamment contre le non payement des établissements hospitaliers, relevant du ministère de la santé, les dettes cumulées auprès des sociétés prestataires de service.
Le ministère de la santé fait la sourde oreille et n’a pas encore répondu aux revendications de la Chambre boucle, aujourd’hui, une semaine de grève et le président de la Chambre Kaïs Dimassi. a précisé que la quantité des déchets médicaux dangereux stockés depuis le début de la grève dans les établissements hospitaliers est estimée à plus de 150 tonnes.
Cet état des lieux représente un danger pour la santé du citoyen notamment en faveur du rebondissement de la pandémie de coronavirus et la hausse remarquable des températures, a noté la même source qui a rappelé, à ce propos, que la moyenne des quantités de déchets hospitaliers stockés dans les établissements hospitaliers est de l’ordre de 25 tonnes par jour.
Face à une telle situation les établissements hospitaliers seront obligés de se débarrasser des déchets médicaux selon le même processus adopté pour les déchets assimilés, ce qui représente un grand danger pour la santé des citoyens notamment ceux en contact direct avec les déchets, a noté la même source.
Une situation inextricable qui peut conduire à un désastre écologique et sanitaire, s’il n’y a pas une intervention d’urgence, pour régler le différend. Les fournisseurs de services ne peuvent pas attendre, éternellement, pour obtenir leurs redevances, et le ministère de la santé qui, en principe, doit veiller au bien-être du citoyen devient le premier facteur de la détérioration de sa santé… Et, le pire est que personne n’est au bout du fil !!
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