TUNIS – UNIVERSNEWS – C’est une catégorie de gens opportunistes et orientés vers leurs intérêts personnels égoïstes et restreints qui arrivent, même, à composer avec le diable, pour atteindre leurs objectifs. Et, les derniers événements, dans le pays, ont montré ce qu’ils sont capable de faire, pour s’assoir sur un strapontin où ils pensent continuer à vivoter, avec les miettes que leur laissent leurs commanditaires… Toutefois, il semble qu’ils trouvent leur compte.
Mehrez Boussayane est l’un de ces exemples, occupant un poste censé développer le sport tunisien, mais qui fait tout pour le saper. L’exemple de ce qu’il avait fait avec la star tunisienne de tennis mondial est des plus éloquents et il suffit de voir une précédente déclaration, pour comprendre l’ampleur des dégâts qu’il est en train de faire.
Elle a fait les aveux suivant, il y a quelques temps, à Mosaïque FM : « Nous respectons le Comité olympique tunisien, mais elle ne m’a jamais soutenue, et j’aimerai bien que ses membres n’exploitent pas la situation, en disant qu’Ons Jabeur est notre fille. Il n’y a, juste, que mon père et ma mère étaient mes soutiens.
« Il y a quatre à cinq ans, ma situation financière était difficile, et je n’avais même pas les moyens pour voyager ou pour participer à des stages internationaux, et j’empruntais, même, le salaire de mon entraîneur étranger.
J’ai demandé à quelqu’un de m’aider (en référence à Mehrez Boussayane, président du CNOT, NDLR), « En tant que responsable, votre rôle est d’encourager chaque athlète tunisien pour réussir, et ne pas le priver de ses droits les plus élémentaires, (la Bourse Olympique…), et vous m’avez dit qu’il y a quelque chose de nouveau, et que vous allez me rappeler, ce que vous n’avez jamais fait. Et, maintenant, vous venez exploiter les acquis ! »
Ons Jabeur n’est pas la seule athlète féminine que Mehrez Boussayane a traité de cette manière, lui qui, en principe, se doit de diriger le Comité National Olympique selon la règle de la loyauté, mais qui l’utilise pour servir ses ambitions politiques démesurées, après être tombé dans les bras d’Ennahdha, pendant une longue période.
Il avait précédemment participé aux élections présidentielles et espère devenir premier ministre du prochain gouvernement… Des illusions et des rêves dont le sport tunisien fait les frais.
N’est-il pas temps que chacun fasse le travail qui lui est dévolu, sans chercher à monter l’échelle politique et sociale, pour satisfaire des ambitions dont il n’a pas ni l’étoffe, ni… les compétences ?
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