TUNIS – UNIVERSNEWS Le financement des startups africaines a atteint 3.14 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l’année 2022, selon un rapport publié par la startup spécialisée dans la collecte des data, Africa : The Big Deal.
Cette augmentation est due à un fort ralentissement du financement des startups dans d’autres parties du monde, comme l’Europe (-3,7 %) et l’Amérique latine et les Caraïbes (-43 %).
Si cette tendance se poursuit, le financement des startups pourrait dépasser le record de 5 milliards de dollars levé l’an dernier.
Cependant, le montant reçu par les entreprises africaines reste inférieur par rapport à des pays comme les États-Unis, qui ont levé 123 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l’année, soit une baisse de 11 % par rapport à l’année dernière.
En Afrique, les start-ups se multiplient principalement dans l’univers des fintechs et du e-commerce. Celles-ci intéressent surtout les investisseurs en capital-risque. De jeunes pousses évoluent également dans les domaines de l’énergie renouvelable au profit des villages les plus reculés, de l’e-éducation ou encore de l’e-santé.
Mais le démarrage reste la phase la plus difficile pour une start-up africaine. Le manque de transparence en matière de gouvernance de l’entreprise constitue également un réel obstacle. Une structuration minimum pour échapper à la fiscalité, des états financiers biaisés et complexes à décrypter sont monnaie courante.
Pour y remédier, les incubateurs et les accélérateurs doivent préconiser pour accompagner les jeunes pousses à leurs débuts.