TUNIS – UNIVERSNEWS – Avec le farniente et les plaisirs des vacances, les étés ne manquent pas, aussi, de drames en Tunisie, surtout que la vigilance n’est pas le premier souci, sur les centaines de plages dans le pays. Des familles sont endeuillés, chaque saison estivale, en raison de l’insouciance des jeunes –et des moins jeunes, aussi-, mais, aussi, de l’absence, souvent, de mesures sécuritaires, et perdent un des leurs.
Le constat est amer et on en a fait le constat, à titre d’exemple, à Yasmine Hammamet, où il n’y a ni cabanes des services sécuritaires, ni de secouristes de la protection civile, ni même parmi le personnel des hôtels qui ont pignon sur plage, avec leurs « restaurants » et les transats qu’ils louent à des tarifs exorbitants, parfois.
Mais, tout moment d’inattention se paie en vies humaines, comme c’est le cas à la plage du port de Ghar El-Melh, samedi 6 août, où un frère et une sœur âgés de 7 et 8 ans sont décédés après s’être noyés.
Les deux victimes seraient « mortes des suites d’un arrêt cardio-respiratoire » malgré l’intervention rapide de la Garde maritime et les tentatives des agents de la Protection civile de les réanimer.
Une troisième victime, un jeune adulte de 31 ans, originaire du gouvernorat de Kairouan, a, aussi, trouvé la mort par noyade dans la plage de Sidi Ghrib, à Sejnane (Bizerte). « Cette plage est non surveillée », a-t-il dit.
Mi-juillet dernier, la Direction générale de la protection civile a annoncé que 38 décès par noyade ont été enregistrés du 1er juin jusqu’au matin du 13 juillet 2022, et ce, dans différentes plages tunisiennes.
Les plaisirs de l’été sont, parfois, très cher payé, et les pouvoirs publics, dans les régions, devraient penser à prendre davantage de mesures, sur les plages qui dépendent de leurs juridictions, afin de mieux limiter les risques.
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