TUNIS – UNIVERSNEWS Le verdict était attendu et certain, avec l’annonce par Imed Ghabri, le porte-parole du Tribunal administratif –dans un scoop sur la radio IFM (On ne sait pas pourquoi ce favoritisme), alors qu’il aurait fallu attendre la nouvelle dans les locaux du TA- concernant la révocation des magistrats.
Selon lui, environ 47 magistrats sont concernés par la décision de suspension des révocations ce qui fait jubiler Anas Hmaïdi, président de l’Association des magistrats qui a souligné que justice est rendue pour la magistrature.
Après cette décision, il semble que les jours de la ministre de la Justice, Leïla Jaffel soient comptés, dans le gouvernement de Najla Bouden Ramadhan, et qu’elle est sur un siège éjectable, surtout que le président de la République Kaïs Saïed aurait, sérieusement l’idée d’opérer un remaniement en profondeur. D’ailleurs, premier signe de cette orientation, l’absence de la ministre de la Justice, lors de la rencontre du chef de l’Etat avec les ministres de l’Intérieur et des Finances, alors que le dossier des conteneurs bloqués concerne, aussi, la Justice qui doit gérer les poursuites judiciaires.
Saïed aurait pour principal grief contre la ministre le fait qu’elle « l’a induit en erreur », lors de la préparation de la liste des magistrats limogés, avec tout ce qui s’en été suivi au niveau des réactions internationale.
L’avocat Imed Ben Halima a, récemment, souligné que le « Kaïs Saïed a été induit en erreur au sujet de la révocation des 57 magistrats », ajoutant que le président de la République « est en colère, car les dossiers des magistrats suspendus n’ont pas été bien examinés ».
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