TUNIS – UNIVERSNEWS – La Chambre civile près le tribunal de Gabès a décidé, aujourd’hui, mercredi 10 août 2022, après examen de l’affaire du naufrage du pétrolier Xelo, un non-lieu pour l’affaire publique et le rejet de la plainte privée, selon une déclaration du procureur-adjoint de la République et porte-parole du tribunal, Mohamed Karaï à Acharaa Al Magharibi.
Ainsi, tous les prévenus, dans cette affaire ont été remis en liberté, sachant que, lors d’une précédente session, le tribunal avait libéré le cuisinier du navire et un marin stagiaire.
Suite au naufrage dudit navire, le Ministre de l’Environnement a autorisé la constitution d’un dossier administratif et judiciaire pour réparation de dommages causés à l’environnement marin et côtier dans le Golfe de Gabès, afin de préserver les intérêts nationaux conformément aux normes internationales en vigueur.
Les faits L’hypothèse d’un sabordage intentionnel du vieux pétrolier échoué le 16 avril au large de la Tunisie se renforce. L’autorité portuaire de Damiette en Égypte a démenti les informations selon lesquelles le navire aurait mouillé dans son port et en serait parti.
Les craintes de marée noire ont été levées après le naufrage du pétrolier qui a coulé le 16 avril dans les eaux territoriales tunisiennes, à 7 kilomètres de Gabès. Contrairement à ce qu’avait indiqué l’équipage, le pétrolier ne contenait pas 750 tonnes de gasoil. Ses réservoirs sont remplis d’eau de mer comme l’ont constaté les plongeurs tunisiens et italiens, selon le ministère de l’environnement. Les opérations de pompages devaient être levées dans la foulée.
L’hypothèse d’un sabordage intentionnel et de la nature criminelle de l’activité de ce vieux navire de 45 ans, qui battait pavillon de la Guinée équatoriale, s’étaient renforcées. Les sept membres d’équipage – géorgien, turcs et azerbaïdjanais, sauvés du naufrage – n’étaient pas en possession du connaissement, ce document sur lequel sont consignées toutes les informations relatives à la cargaison, affirmant dans un premier temps qu’il était resté à bord. Or le colonel-major Mazri Latif de la marine nationale a déclaré, le 22 avril, que les équipements de la salle des commandes avaient été sabotés et que le GPS à bord avait été détruit.
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