TUNIS – UNIVERSNEWS – Le problème des engrais chimiques que la Tunisie est censée produire et commercialiser à des pri préférentiels sur le plan local constitue un casse-tête, surtout au moment où la production dans le bassin minier bat de l’aile, encore.
Les préparatifs de la saison agricole 2022-2023, en particulier au niveau de l’approvisionnement en engrais chimiques destinés au marché local, ont été au centre d’une réunion de travail tenue, mercredi, au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden.
La réunion a permis de passer en revue plusieurs questions liées à la production des engrais chimiques et leur coût estimatif, ainsi qu’à la portée de l’évolution de l’approvisionnement du marché local en cette matière, mais aussi l’impact des pénuries et les perturbations sur le stock national.
La cheffe du gouvernement a, dans ce sens, souligné la nécessité d’identifier les besoins des différentes cultures en engrais chimiques pour la prochaine saison, appelant à la coordination entre les différents ministères et structures concernés afin d’éviter les problèmes et les difficultés avant le démarrage de la saison agricole.
Elle a mis en exergue l’importance de renforcer les choix nationaux dans le domaine de la production des engrais chimiques et de soutenir les efforts des agriculteurs pour consolider la production nationale dans ce domaine vital.
Trop de langue de bois ne sert les intérêts de personne, surtout qu’il faut prendre en considération que les agriculteurs ont assez souffert des manigances et des hésitations du gouvernement, alors qu’une poignée de malfrats servant de mercenaires empêchent la production de cette denrée qui peut aider à la baisse des importations des céréales.
Un conseil des ministres doit, en principe, prendre des décisions, mais à lire le texte qu’on a obtenu, il est difficile de croire que le gouvernement puisse faire quelque chose.
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