TUNIS – UNIVERSNEWS – Les sociétés de l’environnement, de plantation et de jardinage sont un fléau qui suce les deniers de l’Etat, sans contrepartie. Les recrutés sont payés pour ne rien faire, juste pour juguler le chômage et pour « offrir » des sources de revenus à des citoyens qui ne peuvent rien produire.
De nombreux scandales ont éclaté, au cours des dernières années, lorsque les pouvoirs publics ont trouvés que certains bénéficiaires de ce programmes travaillaient, aussi, ailleurs. Mais, depuis, rien n’a filtré, parce qu’on a cherché à faire taire les « mauvaises langues ».
Il y avait anguille sous roche, parce que, comme par hasard, ces personnes payées pour ne rien faire ont une appartenance politique bien connue et qu’elles servent à d’autres fins loin d’être honnêtes.
Le casse-tête perdure, et un conseil ministériel a été consacré à cette question. L’examen de la situation des sociétés de l’environnement, de plantation et de jardinage, ainsi que les défis et les difficultés qu’elles rencontrent dans toutes les régions concernées ont été au centre d’un conseil ministériel tenu lundi à la Kasbah, sous la présidence de la Cheffe du gouvernement Najla Bouden, selon un communiqué de la Présidence du gouvernement.
Le conseil a permis d’évoquer les moyens de développer les activités de ces sociétés à travers la mise en place des programmes leur permettant de créer la richesse et de s’intégrer dans le circuit économique.
A cet effet, il a été convenu de mettre en place un calendrier pour le suivi des composantes de ce programme et l’activité de ces sociétés afin d’atteindre les objectifs escomptés.
Il est certain que le gouvernement a compris les magouilles et qu’il va agir en conséquence, pour éliminer, en premier lieu, certains bénéficiaires qui sont au service des forces du mal et qui sont rémunérés par les biens publics.
Univers News