TUNIS – UNIVERSNEWS – Sami Ben Slama, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections n’a pas manqué de réagir à la décision scandaleuse de son éviction du bureau de l’ISIE. Il a évoqué des violations et des erreurs du président de l’Instance, Farouk Bouaskar et de ses proches, affirmant que cette décision est illégale et, par conséquent, il garde sa place en tant que membre.
Pour clarifier les caractéristiques « ourdi contre lui », il a révélé avoir été initialement empêché par la force d’entrer au Palais des Congrès, le 25 juillet 2022, en concomitance de la campagne médiatique orchestrée par le porte-parole officiel de l’Instance, en violation de toutes les lois, pour annoncer qu sa qualité de membre a été gelée, tout en l’empêchant même d’entrer au siège de la Commission… Puis, sur ordre de Bouaskar, son email officiel a été désactivé, depuis le 22 juillet 2022, ce qui fait qu’il n’a pu accuser réception d’aucune invitation ou convocation, et cela en plus du gel de sa subvention financière.
Ben Slama a, encore, expliqué que Bouaskar et ses porte-voix n’ont pas réussi à convaincre le président de la République qui a refusé de les recevoir. « Leurs mensonges et falsifications, et la déformation faits, en plus de 55 fausses accusations portées contre lui, n’ont pas réussi à inverser la vapeur en leur faveur, ils sont passés au plan ‘B’ qui avait été annoncée dans les médias », a-t-il expliqué. Et le fait d’avoir été absent à trois reprises des réunions du conseil de l’ISIE n’est pour lui qu’un simple mensonge, puisqu’en plus, il a été empêché d’accéder au siège de l’Instance.
Ce qui soulève la polémique, c’est que la décision de l’avis de vacance au bureau de l’ISIE n’est pas signée et n’a juridiquement aucune valeur, car pourvoir le poste vacant est conditionné par l’approbation du président de la République qui contrôle la véracité des procédures légales.
En conséquence, Ben Slama juge qu’il conserve le statut de membre de la l’ISIE par la force de la loi, et que la décision est une escroquerie et un délit de falsification à part entière, et le but est de faire plier le Président de la République, pour répondre à leurs souhaits.
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