TUNIS – UNIVERSNEWS Les moyens de transport publics réguliers sont dans un piteux état : des sociétés de transport en faillite, des infrastructures délabrées et un service lamentable (retards, pannes, surcharges…). Le citoyen trouve, surtout aux heures de pointe et les journées de mauvais temps, de plus en plus de difficultés pour se déplacer et se rendre à son travail dans des conditions de dignité, de sécurité et de confort les plus rudimentaires.
Aujourd’hui, la Transtu ne dispose actuellement que de 350 bus et de 27 rames de métro, ce qui constituera pour la prochaine rentrée scolaire une véritable catastrophe.
Le secrétaire général de la Fédération du transport, Wajih Zidi, a déclaré, dans une intervention sur Shems Fm, que les moyens dont dispose la Transtu ne lui permettent pas de desservir toutes les destinations, et pour pallier à cela, la société sera dans l’obligation de supprimer quelques lignes afin d’assurer le transport scolaire et universitaire.
Alors que, parfois, la Transtu assure deux lignes avec un seul bus et que malgré ce manque flagrant de matériel roulant, il n’y a aucune clause d’achat de matériel roulant en cours, a assuré le secrétaire général de la Fédération du transport.
Dans ce cas, et au vu de la situation économique du pays, il a appelé à ce qu’on opte pour l’acquisition de bus d’occasion afin de pouvoir assurer le transport public des citoyens.
Et de préciser que durant les années 2007, 2008 et 2009, la Transtu assurait les voyages avec 110 rames de métro pour seulement 27 aujourd’hui, avec une moyenne de 3 ou 4 rames par ligne, et dont certaines tombent en panne en plus.
Même situation pour les bus, qui étaient de quelque 1230 ces dernières années pour tomber à 350 parmi lesquels un certain nombre sera consacré au transport scolaire et universitaire, et delà, la Transtu sera obligée d’annuler certaines lignes.