TUNIS – UNIVERSNEWS – Le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail tiendront, demain, vendredi, une troisième et dernière session du cycle de dialogue entre eux, au cours de laquelle sera signé l’accord définitif concernant un certain nombre de revendications sociales et d’avantages mis sur la table des négociations, a déclaré mercredi soir le porte-parole du gouvernement Nasreddine Nsibi.
En marge de la cérémonie de clôture du programme « Appui à la création d’emplois pour les jeunes tunisiens dans les zones marginalisées », Nsibi a déclaré que la partie gouvernementale avait convenu avec l’organisation syndicale de tenir trois sessions sur les négociations sociales, évoquant des progrès notables et un accord sur un certain nombre de points entre les deux parties lors des deux sessions précédentes.
Le porte-parole du gouvernement a ajouté que la situation actuelle du pays nécessite une prise de conscience collective de l’acuité de l’étape et un dialogue autour des avantages sociaux et des moyens dont dispose le budget de l’État.
Le calendrier des négociations comprenait les revendications sociales incluses dans le télégramme de grève du 16 juin 2022, notamment l’ouverture de négociations sur l’augmentation des salaires dans le secteur public et la fonction publique, ainsi que le SMIG, la suppression de la contribution de solidarité, le retrait de la circulaire n°20, l’application de toutes les dispositions de l’accord du 6 février 2021, et le démarrage de la restructuration des entreprises publiques au cas par cas.
Déjà, un accord a eu lieu entre l’UGTT et le gouvernement portant sur la finalisation des négociations relatives à la révision du statut de base des agents des établissements publics dans un délai ne dépassant pas le mois de novembre prochain, selon Hfaïedh Hfaïedh, secrétaire général adjoint chargé des affaires juridiques au sein de l’union.
Selon les premiers éléments recueillis, il semble qu’un accord a été établi pour le retrait de la circulaire 20, objet de discorde et de tensions, alors que l’écart est très grands entre les revendications salariales de la centrale syndicale et les propositions du gouvernement.
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