TUNIS – UNIVERSNEWS – La rentrée scolaire est, en principe, une journée de fête de la joie, surtout pour les écoliers de tous âges qui ont tout mis en œuvre pour qu’elle soit réussie. Malheureusement, depuis la « révolution », il y a une certaine amertume, pour les parents qui doivent débourser lourd, pour satisfaire les besoins de leurs enfants.
La rentrée de cette année s’annonce des plus difficiles et des plus chères, avec des centaines d’écoles qui ne sont prêtes pour accueillir les enfants, les fautes « délibérées », dans les manuels scolaires et, surtout, un manque éhonté d’enseignants, alors que le ministère n’a pas les moyens de recruter, un syndicat qui affute ses armes, pour détruire ce qui ne l’a pas été et un Lassaad Yakoubi, son secrétaire général, qui se croit le seul maître à bord.
Lassaad Yakoubi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire a assuré, ce vendredi 2 septembre 2022, qu’il n’y aura pas de grève à la rentrée malgré les difficultés que rencontrent les enseignants… Heureusement !
« Le ministre de l’Education cherche les affrontements avec le syndicat alors qu’il y a plusieurs lacunes à dépasser grâce au dialogue. Cette année scolaire commence avec un manque de 3500 enseignants. Cette année, les difficultés que vont rencontrer les parents d’élèves seront multiples: le coût des fournitures scolaires, des manuels contenant plusieurs erreurs, des établissements nécessitant une intervention… Le syndicat n’a réclamé que des réformes de l’enseignement secondaire et ne pas se contenter uniquement de réformer l’enseignement de base… Le ministère de l’Education n’a pas de budget pour restaurer les établissements scolaires. L’Etat attend l’intervention des particuliers pour venir au secours des écoles et des lycées… Le minimum requis pour une rentrée acceptable n’est pas garanti », a noté Yakoubi.
« Le syndicat espère que le ministre consulte les concernés pour trouver des solutions et répondre aux multiples réclamations dans le but de résoudre les problèmes de l’enseignement. Le syndicat est un partenaire et tout conflit ne mènera à rien », a-t-il conclu.
Il y a, certes, un dialogue de sourds et tout le monde souffre. Malheureusement, au lieu d’unir les efforts pour venir à bout des insuffisances, tout le monde cherche la confrontation, alors que c’est l’avenir de ces jeunes écoliers qui est en jeu.
Si on ajoute les fautes « délibérées », dans les manuels scolaires, grâce à la « bienveillance » du Conseil national pédagogique et des experts de l’Education nationale, on peut estimer que cette rentrée se déroule, au moins, dans le calme… parce que les élèves sont tellement désespérés, que nombreux sont ceux qui abandonnent et quitte l’école, avant terme.
Le coût de la rentrée est estimé entre 800 et 850 dinars, bien que les autorités disent le contraire, parce qu’ils cherchent à oublier qu’outre les fournitures scolaires
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