* Najla Bouden… une femme à poigne qui a besoin d’avoir les coudées franches pour servir le pays, loin de toute allégeance
Tous les Tunisiens, citoyens et experts politiques commencent à ressentir que la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, est en train de gagner de la sympathie et d’avoir un capital-confiance qui lui permet d’être à la hauteur de sa mission au service du pays.
Depuis le début, on a considéré qu’elle est au service des ambitions de Kaïs Saïed, mais elle commence à prendre du poil de la bête et de montrer qu’elle a accepté ce poste, simplement pour servir les intérêts de la patrie et rien de plus.
Une femme comme elle et, lorsqu’elle a les coudées franches, est capable d’apporter le plus pour aider à sortir le pays de l’ornière, même à coups de mesures douloureuses, et à le conduire sur la voie du salut, malgré le joug d’un président qui se considère comme le seul détenteur de la vérité et qui se contente, jusqu’à maintenant, de menaces et de citations éculées, pour montrer qu’il est en train de combattre la corruption, la spéculation et la contrebande.
Pourtant, depuis que Saïed s’est installé au palais de Carthage, tout va de mal en pis, avec une inflation galopante et les citoyens qui paient la facture, simplement, parce qu’il n’est pas arrivé, jusqu’à maintenant, contre les forces du mal et qui le narguent, chaque jour, un peu plus.
Comme ses prédécesseurs, Kaïs Saïed est en train de s’isoler de plus en plus, avec un manque de communication flagrant et nocif, en se croyant le seul détenteur de la vérité, s’attirant le courroux, même des alliés traditionnels de la Tunisie, à l’échelle internationale, au point que les Etats-Unis d’Amérique ont abaissé les aides à deux reprises.
La cheffe du gouvernement a été à la hauteur de sa mission, lorsqu’elle avait fait le voyage à Paris, et c’est un bon point à son actif, surtout qu’elle a été capable de convaincre la France d’arrêter les restrictions sur l’octroi des visas aux Tunisiens, ce qui avait été annoncé en grandes pompes par le ministre français des Affaires étrangères, lors de sa rencontre avec son homologue tunisien… Cela représente un acquis –autre que politique- pour les citoyens tunisiens, ainsi qu’une performance, au moment où les relations avec l’Hexagone ne sont pas au beau fie à tel point que ce pays a été dépassé par l’Italie qui lui a ravi la place en tant que premier partenaire de la Tunisie.
Mieux encore, elle cherche, actuellement, à rassembler et ne pas se faire de nouveau ennemis, avec les informations qui circulent concernant ses réunions avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi.
La réunion a été l’occasion pour l’UGTT de présenter ses propositions de remplacement du programme de réformes de l’Etat, notamment en ce qui concerne les dossiers socio-économique, de la santé et de l’enseignement, et, selon les sources d’Echaâb News, la cheffe du gouvernement aurait apprécié ces propositions et la vision globaliste de l’UGTT et de ses experts.
Les Tunisiens espèrent que, grâce aux efforts de Najla Bouden, on puisse colmater les brèches et qu’on puisse œuvrer pour redresser la situation qui s’avère catastrophique… simplement, parce que cette Dame veut œuvrer dans ce sens, loin de toute allégeance à quiconque n’est pas en train de servir les intérêts du pays.
Rien ne peut être réalisé par Bouden si elle ne prend pas confiance en elle ; faire appel à des véritables compétences qui existent dans le pays et les imposer dans l’éventuel remaniement ministériel loin de ces » tansi9iat » de Saïed… !!!
F.S.