TUNIS – UNIVERSNEWS – Les développements dans l’affaire déposée par l’ancienne députée Fatima Al-Mseddi contre toute personne qui sera mise en cause par les recherches sur l’implication dans l’affaire de l’envoi des jeunes tunisiens vers la Syrie se poursuivent. Des instructions judiciaires ont été ouvertes contre des dirigeants d’Ennahdha, des cadres sécuritaires et de l’homme d’affaire Mohamed Frikha.
Fatima Mseddi a indiqué dans une déclaration exclusive à Universnews qu’elle ne dispose pas d’éléments précis sur l’état d’avancement de la plainte qu’elle a déposée, car l’affaire est entre les mains du pouvoir judiciaire et elle a confiance en son indépendance. Mais elle a confirmé que les autorités officielles l’ont informée que sa vie était menacée et qu’elle serait placée sous protection sécuritaire rapprochée.
Mseddi a indiqué que ce qu’elle a fait est au cœur de son rôle de citoyenne et d’activiste politique qui défend l’État civil et le système républicain, et combat tous ceux qui visent à détruire le modèle tunisien et visent la déstabilisation du pays. Elle a, dans ce sens, appelé à dénoncer toutes les personnes impliquées dans l’envoi des jeunes tunisiens dans les zones de conflits, et qui ont ouvert la porte au terrorisme et aux meurtres des Tunisiens et des Syriens.
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