TUNIS – UNIVERSNEWS – L’affaire a commencé avec le suicide, vendredi, d’un jeune vendeur ambulant disposant d’un étalage anarchique. Certaines parties malintentionnées ont profité de l’occasion pour comparer ce «suicidé» à Mohamed Bouazizi qui avait servi comme emblème de la « révolution du jasmin », avec comme seul lien de ressemblance, le fait qu’on lui a confisqué sa balance.
D’après les premiers éléments de l’enquête, la victime avait des problèmes familiaux aigus, contrairement à ce qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux concernant les raisons de son suicide, souligne le ministère de l’Intérieur.
Il a fait savoir que la victime exploitait un étalage anarchique, en dehors du marché municipal de Mornag et qu’elle a été sommée de régler sa situation avec les services municipaux qui se sont contentés de confisquer sa balance électronique, et ce le jeudi 22 septembre 2022.
Le ministère a également indiqué que cette démarche intervient en concrétisation d’une décision municipale interdisant les étalages anarchiques sur les côtés de l’avenue Hassen Hosni Abdelwahab.
Mais, le pire est qu’on a choisi le maire de la ville comme bouc émissaire et il avait été jeté en prison, sans qu’on lui signifie une accusation quelconque… et le pire, c’est qu’on ne peut l’accuser que faire son devoir et d’appliquer la loi.
Des incidents ont eu lieu, dimanche soir, entre des forces de sécurité et un groupe de jeunes manifestants dans la ville de Mornag, où une présence de sécurité est remarquable. Les forces de sécurité ont utilisé le gaz lacrymogène pour disperser les manifestants présents sur le long de l’artère principale de la ville et qui ont bloqué la rue et incendié des pneus. Selon des témoins sur les lieux, les manifestants ont levé des slogans portant sur des revendications sociales.