TUNIS – UNIVERSNEWS – Les Fédérations syndicales de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur mettent le couteau sur la gorge de leurs tutelles, dès qu’on revient au cours -et ce n’est pas honnête- parce qu’ils prennent les élèves et les étudiants à la gorge, pour satisfaire leurs revendications.
Après les syndicats du primaire et du secondaire, voilà que la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique se manifeste, aussi, pour appeler le ministère de tutelle à réaliser un ensemble de revendications dont la publication du projet de l’Amicale de l’enseignement supérieur dans le journal officiel de la République Tunisienne (JORT), avant la fin de l’année 2022 et le versement de la prime d’encouragement à la production scientifique au titre des années 2019, 2021 et 2023.
La fédération a appelé également à augmenter la prime de la rentrée universitaire soit l’équivalent d’un salaire et à la verser au début de la rentrée universitaire en plus de sa généralisation au profit des différents corps universitaires, sans exception, dont ceux qui sont en congé d’étude de recherche, lit-on dans la motion du comité administratif de la fédération publiée au terme de sa réunion tenue le 24 septembre en cours.
Parmi les revendications, figurent, notamment, la révision de la prime d’encouragement à la production scientifique et la généralisation de la prime universitaire au profit des enfants des universitaires à la retraite ou décédés. Elle a appelé aussi à adopter un statut qui organise le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Ce n’est là que du chantage, puisqu’il n’y a rien qui concerne la situation de l’enseignement supérieur qui est désastreuse, les diplômes qui n’ont plus de valeur, et l’état de nombreux établissements qui est catastrophique.
Dans ces démarches, on sent l’odeur d’un règlement de comptes de ces Fédérations avec la centrale syndicale, en sortant des rangs, surtout qu’elles contestent les résultats du dernier congrès, arrivant même à porter l’affaire devant la justice, en l’occurrence le tribunal administratif.
Pourtant, elles savent que ces revendications ne peuvent être satisfaites d’aucune manière, au vu du coût que cela représente, alors que le pays coule et qu’il y a des classes sociales qui n’arrivent même plus à satisfaire les besoins les plus élémentaires… Un peu de retenue et de la compréhension ne peut faire mal à personne, puisque tout le monde doit serrer la ceinture et faire des sacrifices.
F.S.