TUNIS – UNIVERSNEWS – Face aux pénuries à succession, la ministre du Commerce, Fadhila Rabhi, semble vivre sur une autre planète, et promet au « peuple » monts et merveilles, alors que, pourtant, la réalité du terrain prouve le contraire et que le pays est en train de subir une crise sans précédent.
L’approvisionnement du marché en lait et produits avicoles a repris son rythme normal, a-t-elle affirmé, jeudi.
Elle a ajouté dans une déclaration accordée aux médias, en marge de la tenue de la Conférence internationale « Comesa tunisia business women days », organisée les 29 et 30 septembre 2022, à Tunis, que son département œuvre à assurer prochainement l’approvisionnement en sucre et en l’huile végétale subventionnée.
Et de poursuivre que le ministère œuvre, également, à couvrir les coûts de production des fournisseurs et à fournir les produits de base avec des prix raisonnables et en prenant en considération le pouvoir d’achat.
Elle a nié, à cette occasion, toute intention de lever les subventions sur ces produits afin de garantir la paix sociale.
«Un nouveau programme pour orienter les subventions aux ayant droit est en cours d’élaboration par le ministère du commerce», a-t-elle fait savoir.
En ce qui concerne l’huile végétale subventionnée, Rabhi a souligné que le marché sera approvisionné, prochainement, par ce produit précisant que les 9 tonnes d’huile végétale reçues sont en phase d’analyse au niveau des laboratoires.
S’agissant du sucre, la ministre a souligné que la pénurie enregistrée sur le marché est expliquée par le retard de certains fournisseurs étrangers chargés d’assurer 22 000 tonnes de sucre, soulignant que le ministère est en mesure de fournir les quantités nécessaires pour couvrir le besoins du marché jusqu’à la fin de l’année en cours, sans donner des précisions sur les quantités.
Pour le lait, la ministre a affirmé que son département aidera les producteurs à couvrir les coûts des fourrages et à fournir ce produit au citoyen avec des prix raisonnables afin d’éviter la pénurie de lait.
Et d’expliquer que la hausse des prix mondiaux et l’aggravation de la situation en raison de la guerre russo-ukrainienne ont contribué à entraver l’opération de l’approvisionnement du marché tunisien.