TUNIS – UNIVERSNEWS La Tunisie est classée 2ème ex aequo avec l’Egypte en Afrique du Nord en termes de développement humain, catégorie « élevé », la première place revenant à l’Algérie , selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur le classement des pays selon l’Indice de développement humain (IDH).
La Libye au 3e rang des pays de l’Afrique du Nord, alors que le Maroc arrive au bas du classement, dans la catégorie « moyen », selon le rapport du PNUD, intitulé « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation ».
En Afrique, l’Algérie s’est positionnée au 3e rang, derrière les Seychelles et l’île Maurice, devançant l’Egypte et la Tunisie à la quatrième place, la Libye au 5e rang, l’Afrique du Sud au 6e rang et le Maroc, classé à la 10e place, selon le même document de l’organisation onusienne.
Sur les 191 pays classés par le rapport du PNUD, l’Algérie occupe le 91e rang devant la Tunisie et l’Egypte (97e), la Libye (104e), l’Afrique du Sud (109e) et le Maroc (123e), souligne l’agence de presse algérienne APS.
La suisse en tête du classement mondial
La tête du classement mondial est occupée par la Suisse, suivie respectivement par la Norvège et l’Islande alors que le Soudan du Sud, le Tchad, le Niger, la République centrafricaine, le Burundi, le Mali, le Mozambique et le Burkina Faso, viennent en bas du classement dans la catégorie des IDH « faibles ».
Le PNUD qui étudie l’indice de développement humain (IDH), basé sur l’évaluation de la santé, l’éducation et le niveau de vie a alerté dans un communiqué publié à l’occasion de la parution de son rapport, que l’IDH a diminué mondialement pendant deux années consécutives.
Selon le PNUD, le développement humain est retombé à ses niveaux de 2016, en annulant une grande partie des progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable.
L’organisation onusienne a expliqué qu’un ensemble « d’incertitudes s’accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite », tout en mentionnant que « les deux dernières années ont eu un impact dévastateur pour des milliards de personnes dans le monde ».