TUNIS – UNIVERSNEWS – On ne peut pas incriminer tous les sécuritaires, mais il est devenu clair que les pots-de-vin et les dessous-de-table au sont devenus des phénomènes récurrents, dans la société tunisienne, à tel point que le Tunisien ne peut pas « régler une affaire », sans y avoir recours.
Certes, les yeux sont, actuellement, tournés vers ces pratiques chez les policiers, mais, il faut se rendre compte que cela est courant, même dans les administrations et autres services publics et, même, dans certains services étrangers.
L’exemple de TLS, l’intermédiaire français, pour l’octroi du visa y passe, aussi, avec des rabatteurs devant les locaux qui vous promettent de « régler votre problème », en contrepartie de sommes assez consistantes.
Pour revenir à l’affaire qui fait la Une, actuellement, Houssem Eddine Jebabli, porte-parole de la garde nationale vient de révéler que l’officier de la garde nationale filmé en train de toucher un pot–de-vin alors qu’il exerçait son métier a été placé en garde à vue. Il sera traduit devant la Justice, a souligné.
« Sur instruction du Parquet, une action en justice a été engagée contre l’officier de la garde nationale, suspecté d’avoir touché un pot-de-vin », a-t-il ajouté.
