TUNIS – UNIVERSNEWS – On se demande, souvent, pourquoi l’Etat accepte de subventionner le lait importé et refuse d’accorder une augmentation aux éleveurs. Cette méthode incompréhensible est courante, depuis de longues années, comme si les décideurs politiques n’ont aucune envie de permettre à al filière de prospérer et de couvrir la demande nationale.
Face à cette situation, le président de la Chambre avicole du Syndicat nationale des agriculteurs (SYNAGRI), Wassim Boukhris, a déclaré ce mardi que « la crise du lait s’aggrave, le cheptel s’affaiblit, et le stock est en train de décliner, ce qui laisse présager un grand danger ».
Il a révélé que le coût de production du lait dépasse de loin le prix de vente, car celui d’un litre de lait a dépassé 1700 mil., alors que le prix de vente jusqu’à présent est toujours de 1140 mil.
Il a souligné la nécessité pour l’État de prendre en compte le pouvoir d’achat des citoyens, mais aussi, soutenir l’agriculteur afin d’atteindre une marge bénéficiaire minimale qui lui permette de continuer à travailler.