TUNIS – UNIVERSNEWS – Wadii El Jery pique un grand coup de colère. La publication par le Croissant Sportif de Chebba d’un post relatif à la longue absence du président de la fédération tunisienne de football a mis ce dernier dans tous ses états.
« Il y a des gens qui travaillent en silence, parcourant le monde de long en large dans le but de servir le football national, sportivement et financièrement, et de rendre au sport tunisien toute son autorité sur la scène internationale. Et parallèlement, il y a malheureusement des gens incapables de penser, d’agir et ou réaliser quoi que ce soit, et qui n’apportent rien au pays, embrassant au final le métier de la rumeur et de la médisance. Mais je rappellerai ce qu’avais écrit l’Imam Echaffaï: Un lion ne répond pas aux chiens ! ».
Eh bien, notre président fédéral et la mégalomanie, cela fait deux, apparemment….
Bref, dans un post publié hier mardi 11 octobre, le Croissant Chebbien se demande si l’absence d’Al Jery est provisoire, ou s’il faut d’ores et déjà envisager une vacance de pouvoir.
« La question mérite d’être posée suite à la réunion du 1er octobre FTF-Présidents des clubs à laquelle Al Jery a participé à partir de l’étranger par Skype. Puis, suite à « la délégation de pouvoir » décidée hier mardi par le premier responsable fédéral en faveur d’une commission pour traiter des droits télé et la diffusion par streaming des matches du championnat, et ce « en raison des engagements à l’étranger du président de la FTF ».
La commission en question, qui se compose de Wassef Jelayel, Amine Mougou, Hichem Dhib, Mohamed Larbi et de trois présidents de clubs non encore désignés, doit poursuivre les négociations avec la télévision nationale Al Watanya, avec Attassia et avec Carthage+ pour trouver un accord sur ces droits.
Sur un ton on ne peut plus ironique, le communiqué du CS Chebba appelle Wadii El Jery « à rentrer au plus vite au pays puisque, en son absence, le peuple du football se sent aujourd’hui malheureux, le championnat devient un mirage, et le foot ressemble à un ciel sans étoiles ».
« Quant à dire que vous reviendriez un jour, cela reste du domaine de l’incertain », conclut-il.
A.B.C.