TUNIS – UNIVERSNEWS – Tout le monde commence à penser que la situation échappe des mains du président Kaïs Saïed dont la démarche est, depuis un certain temps, accompagnée par la grogne, même au sein des rangs de ses partisans… ce qui risque de faire le bonheur du mouvement islamiste Ennahdha qui l’attend au tournant.
Ennahdha multiplie les manigances, afin de trouver la faille qui lui permettra de revenir sur scène et ce qui se passe, actuellement, dans le pays n’en est qu’un signe révélateur de ce dont ils sont capables.
Ce qui se passe, actuellement, à Bizerte, dans le cadre des préparatifs de la célébration de la fête de l’évacuation, en dit long sur cette situation dans laquelle se sont embourbés les pouvoirs publics, au point que les responsables politiques –nonobstant de quel bord ils sont, parce qu’ils sont censés servir la Tunisie, avant tout- étalent leur linge sale en public.
La situation a atteint l’intolérable… et on se demande ce qu’en pense le président de la République qui fait la sourde oreille, comme si tout ce qui se passe dans le pays ne l’intéresse pas outre mesure.
Un étrange courrier entre le gouverneur et le maire de Bizerte vient d’être fuité… puisque les « fuites » sont devenues une mode pratique, pour régler des différends entre personnes et personnalités… et c’est le cas, maintenant, avec deux hauts responsables régionaux qui se chamaillent à propos des préparatifs de l’anniversaire de l’évacuation… qui, en principe, doit être une fête, même si on a des griefs, de n’importe quelle sorte que ce soit.
Pourtant, le maire de Bizerte a jugé qu’il peut faire obstacle aux festivités, en refusant d’orner la ville de ses plus beaux atours et, même, la mise en demeure du gouverneur ne l’a pas fait plier. Il continue à refuser, arguant que c’est le vœu des habitants de Bizerte qu’il est en train de réaliser.
De la part de ce maire qui est arrivé, même, à faire condamner des jeunes de la ville, parce qu’ils ne voulaient pas faire le jeûne de Ramadhan, on peut s’imaginer le degré de son extrémisme et de l’absence de tolérance, chez lui.
Ce maire persiste et signe, allant, même, jusqu’à narguer le gouverneur de la région et persistant dans son refus de réquisitionner des agents municipaux, pour nettoyer la ville de l’évacuation.
Ennahdha est ses comparses sont une hydre à plusieurs têtes et le temps est venu pour assainir le pays de cette pieuvre malfaisante qui continue à empoisonner la vie des citoyens et ternir tout ce qui peut leur faire plaisir… Et, ils parlent, encore de patriotisme !!!
F.S.
