TUNIS – UNIVERSNEWS – A travers un communiqué qu’ils viennent de rendre public, vendredi 14 octobre 2022, les membres de la Chambre Syndicale Nationale des Importateurs et Exportateurs Grossistes en Electroménager ont sévèrement critiqué les mesures prises par le gouvernement pour limiter les importations. Le communiqué adressé sous forme de lettre commune à la ministre du Commerce et du Développement des exportations, Fadhila Rabhi, a évoqué l’inadéquation des nouvelles mesures de limitation des importations et a proposé une batterie de solutions fiables.
Le communiqué a ajouté : « Ces nouvelles mesures de limitation des importations nécessitent essentiellement un visa d’import pour les opérateurs et une panoplie de procédures à faire a priori. De ce fait, leur mise en place demeure et reste impossible pour les raisons et les conséquences suivantes :
- Les importations des produits électroménagers se font à partir des plateformes d’achat et non directement avec les usines de fabrication des produits, donc il est impossible de demander à ces usines des factures pro-forma en plus des différents documents, à savoir le certificat de qualité, l’autorisation officielle de commercialisation…
- Le blocage des importations mettra en péril la continuité d’exploitation des entreprises et la pérennité des emplois qu’elles offrent ;
- L’encouragement des ventes du marché parallèle et du marché en ligne.
La lutte contre la contrebande est prioritaire !
Pour faire face aux conséquences de ces nouvelles dispositions, les membres de la Chambre proposent les solutions suivantes :
- Maintenir les mesures actuelles des importations
- Lutter davantage contre la contrebande pour garantir une meilleure qualité de produit au consommateur final ;
- Assurer la sécurité du consommateur en ayant des produits fiables.
Les membres de la Chambre tiennent à réitérer leur engagement, depuis plusieurs années, à respecter les normes internationales de qualité et de sécurité des produits importés (normes sécuritaires, énergétiques et de qualité, …). Ils rappellent que leurs importations procurent à l’État des recettes fiscales conséquentes puisqu’elles sont fortement taxées, soit +70% des droits et taxes.