La flambée du prix des hydrocarbures qui fait le malheur de plusieurs pays constitue une aubaine pour l’Algérie. L’importante manne financière provenant des exportations de pétrole et de gaz donne un nouvel élan à la croissance économique.
Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié le 11 octobre, que l’économie algérienne devrait enregistrer une croissance de 4,7% en 2022, grâce notamment à la hausse des recettes des exportations des hydrocarbures.
La nouvelle prévision de l’institution financière multilatérale est supérieure à sa précédente estimation de 2,4%, datant d’avril dernier.
Pour l’année 2023, le Fonds s’attend à ce que la croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de l’Algérie ralentisse à 2,6%, dans un contexte de recul des prix des hydrocarbures et de la demande mondiale.
Le FMI précise, d’autre part, que le solde des transactions courantes de l’Algérie devrait repasser à la zone positive pour s’établir à 6,2% du PIB en 2022, et à 0,6% du PIB en 2023, après avoir atteint -2,8% du PIB en 2021.
Selon les estimations du Fonds, les recettes des exportations des hydrocarbures algériennes devraient culminer à quelque 58 milliards de dollars en 2022, contre 34 milliards en 2021.