TUNIS – UNIVERSNEWS – Le lobby islamiste continue à être très actif, et il est écouté pas ses protecteurs, au sénat et au congrès américains, alors que le président de la République Kaïs Saïed continue à se cantonne dans son isolement et cause celui de la Tunisie sur la scène internationale ;
Ainsi, et à l’approche de la réunion du G7, certains sénateurs poche de la mouvance islamiste et, particulièrement, d’Ennahdha, tentent de mobiliser l’administration américaine pour créer un front contre le pouvoir tunisien.
Les islamistes prouvent, ainsi, que leur quête pour le retour au pouvoir n’a pas de limites et qu’ils usent de tous les moyens possibles pour atteindre leur objectif, même au détriment des intérêts du peuple tunisien… surtout que leur objectif est de couper les aides misérables qui continuent à arriver au pays.
Les sénateurs américains Bob Menendez (D-N.J.) et Jim Risch (R-Idaho), président et membre de rang de la commission sénatoriale des relations étrangères, ont exhorté l’administration Biden à mieux synchroniser les efforts avec ses partenaires du G7 et à conditionner l’aide pour faire face l’érosion de la démocratie tunisienne.
« Nous écrivons pour exprimer nos inquiétudes face à l’érosion continue des institutions démocratiques en Tunisie », ont écrit les sénateurs. « Nous vous exhortons à coordonner avec nos partenaires du G7 pour conditionner l’aide à des critères de réforme démocratique sans ambiguïté. En outre, alors que les États-Unis évaluent une gamme d’outils pour lutter contre le recul démocratique de la Tunisie, nous vous demandons d’envisager des sanctions contre les entités qui se sont livrées à la corruption, sapant la stabilité économique et politique tunisienne pour leur propre bénéfice.
« La loi électorale du 15 septembre du président Saïed représente une nouvelle dégradation des normes démocratiques tunisiennes, diminue considérablement le rôle des partis politiques et crée des barrières déraisonnables pour les candidats potentiels de l’opposition. En réponse, bon nombre des plus grands partis politiques tunisiens ont déclaré leur intention de boycotter les prochaines élections législatives », ont ajouté les sénateurs.
« Une crise de sécurité alimentaire imminente, une inflation élevée et la détérioration des conditions de vie menacent la stabilité politique et économique de la Tunisie », ont conclu les sénateurs. « À moins que les États-Unis et leurs partenaires aux vues similaires ne renforcent le besoin urgent d’un retour aux processus et aux institutions démocratiques, la Tunisie sombrera dans une instabilité accrue », ont-ils souligné.