TUNIS – UNIVERSNEWS – La prolifération des sangliers est un problème de plus en plus récurrent aux portes des villes. La ville d’Akouda n’y échappe pas. Rares ne sont pas les incursions des hardes de sangliers en milieu urbain. De nombreux propriétaires et agriculteurs constatent des dégâts importants dans leurs jardins ou vergers.
« Il y a de nombreux jardins qui sont retournés, des clôtures arrachées », souligne un jeune fellah. Ces animaux sauvages peuvent être la cause aussi d’accidents de la circulation. Même dans les jardins? Ces animaux sauvages y trouvent parfois refuge. Un phénomène qui s’est accentué avec la chaleur. Les sangliers sont opportunistes et s’adaptent à l’alimentation qu’ils trouvent.
La prolifération de sangliers est à chaque fois redoutée par les habitants et surtout par les agriculteurs. Les agriculteurs n’ont pas d’autres choix que de tirer sur les sangliers qui ravagent leurs cultures.
Des champs de blé piétinés, des terres retournées, des arbres arrachés, des trous ici et là… En prenant de la hauteur, on peut suivre à la trace le parcours d’une compagnie de sangliers dans un champ de céréales, l’une de leurs friandises favorites.
Ravageur de cultures, le sanglier apparaît comme l’ennemi rural numéro 1. Comprendre les raisons de sa prolifération n’est pas simple. Savoir comment la limiter est un casse-tête encore plus complexe. Pour limiter le nombre important des sangliers, rien ne remplace la chasse qui permet peut-être d’éloigner les sangliers des champs. C’est ainsi qu’une battue sera organisée ce vendredi 4 novembre 2022 par la brigade de chasse de la direction des forêts de Sousse en collaboration avec les chasseurs le long de l’oued Laya dans la région Chott Romane à Akouda, pour endiguer ce phénomène
M.S.
