TUNIS – UNIVERSNEWS PayPal a perdu les trois quarts de sa capitalisation boursière depuis juillet 2021.
Une très lourde correction qui a métamorphosé l’action de l’entreprise cotée sur le Nasdaq, aujourd’hui valorisée à moins de 90 milliards de dollars.
L’âge d’or de la fintech du paiement, propulsée par la pandémie et l’avènement des crypto-monnaies, s’est totalement essoufflé. Et la concurrence, en France avec Stancer, pèse aussi lourd que la situation macro-économique.
Le ralentissement va se poursuivre cette fin d’année alors que PayPal ne s’attend plus à dépasser une croissance de 2 % de son rythme d’acquisition.
L’entreprise vise entre 434 et 436 millions de clients. Point notoire, en plus d’un “environnement macro-économique difficile” indiquait Dan Schulman, “la saison des fêtes est imprévisible”, disait-il.
PayPal, comme d’autres sociétés du paiement, doit faire face à la rehausse des taux d’intérêt tout comme à l’inflation, martelée par la hausse des prix de l’énergie.
Le climat avec la guerre en Ukraine n’arrange rien, alors qu’un ralentissement des achats fait effet d’une épée de Damoclès. Mais d’autres drapeaux rouges pèsent sur PayPal auprès des investisseurs.
C’est la fin d’une époque, mais pas la fin de l’histoire..
Jihen Mkehli