TUNIS – UNIVERSNEWS – «Nous avons tiré toute matière vivante de l’eau » (Coran : sourat21, verset 30)
L’approvisionnement en eau potable et l’amélioration de l’état du réseau hydrique dans les régions assoiffées se poursuit dans la région et plus particulièrement à Oulad Achour, à-El Fath – Guetitir – de la délégation de Bouhajla, à Ruissat – Sidi Mahmoud de la délégation de Chébika et à El khoder et à Sidi Messaoud de la délégation de Sébikha.
Encore faut-il poursuivre cet effort qui reste insuffisant, pour répondre aux besoins des populations assoiffées dans les autres régions du gouvernorat -des trois grands barrages (Sidi Saad, El Houareb et Nebhana)- qui continuent de mener une lutte acharnée contre la soif.
La mauvaise hydrologie ayant sérieusement affecté les différentes nappes hydrauliques souterraines et accéléré le tarissement des sources d’eau (puits de surface et puits profonds), et par conséquent assoiffé humains, cheptels et toutes sortes de végétations a rendu difficile l’accès à l’eau potable dans les milieux ruraux où les gens de tous âges continuent de parcourir quotidiennement des kilomètres à pied ou à bord de mules pour s’approvisionner en ’eau potable. Dans d’autres régions rurales du gouvernorat, l’état vétuste des canalisations, par manque d’entretien empêche les eaux d’arriver jusqu’aux châteaux d’eau, engendrant des coupures répétées de ce précieux liquide.
Les habitants des localités d’El Kardia (Haffouz), de Chebika, de Magra (Ain Jelloula), d’El Adalat (Ousseltia), de Messiouta (El Ala), de Serdiana (Sébikha) et d’autres … privés de cette denrée rare, ont toujours réclamé de l’eau potable. Ils ont souvent bloqué la circulation, brulé les pneus de voitures et organisé des sit-ins pour attirer l’attention des responsables régionaux sur la situation, afin de trouver une solution définitive à ce problème chronique qui continue d’aviver la colère des citoyens de ces régions reculées.
Le dessalement des eaux saumâtres. Pourquoi pas ?
Plusieurs fellahs ont creusé des puits de surface pour y trouver malheureusement l’eau saumâtre et en grande quantités. Dans les années quatre-vingt du siècle dernier, une centaine d’hectares ont été plantées de cotons irrigués à partir des eaux saumâtres et les résultats étaient encourageants mais l’expérience s’était arrêtée là !!! Un agriculteur de la localité d’El Gatrania de la délégation de Kairouan Nord a, un moment donné, opté pour la technologie de dessalement des eaux saumâtres à partir des eaux de son puits, à des fins agricoles. Même si cette technique s’avère couteuse comme celle des eaux de mer, le dessalement des eaux saumâtres pourrait résoudre une partie du problème hydrique dans la région, notamment dans le secteur irrigué
N.K.