TUNIS – UNIVERSNEWS – L’arrivée du président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Wadii El Jéri, au lieu de résidence des Aigles de Carthage, n’était pas de tout repos et… même houleuse, puisqu’il devait faire face à la colère des supporters tunisiens, déjà sur place. Il a dû faire face à des insultes acerbes et, aussi, à des grossièretés, donnant la pire image de la situation de notre football et, même de la Tunisie, alors que la participation à la coupe du monde de football aurait dû être, plutôt, une fête.
Invectivé de partout dans la voiture qui lui était réservée, il semble que le chef du football tunisien ne l’a échappé belle que grâce à l’intervention de la police, comme le montrent des vidéos véhiculées sur les réseaux sociaux.
A qui peut-on imputer ces dérapages si ce n’est à Wadii El Jéri qui a fait de la FTF sa propriété privée et qui n’a jamais accepté –fort qu’il était du soutien de la FIFA- le dialogue constructif.
Les choix de la liste des 26 serait la goutte qui a fait déborder le vase… ce que montre la colère des centaines de supporters tunisiens dont la majorité est espérantiste, certes, mais qui dénote le ras-le-bol de la dictature d’El Jéri.
Malheureusement pour le pays et pour les dirigeants politiques, il faut raison garder, surtout que le mandat d’El Jéri ne durera pas éternellement et qu’on ne peut faire qu’attendre, pour le faire débarrasser le plancher… si, bien sûr, les présidents des clubs qui quémandent à sa porte, osent le lâcher, et cela pour le bien du football tunisien.