TUNIS – UNIVERSNEWS – L’état de délabrement des institutions vécu par le pays, ne laisse présager rien de bon, surtout lorsque le gouverneur de Sfax, Fakher Fakhfakh, représentant de l’autorité publique dérape de la manière dont il a usé, lors de son intervention dans un média de la place. Il a traité ses compatriotes de tous les noms grossiers, allant jusqu’à les qualifier de « chiens de marché », ce qui implique qu’ils sont à la recherche d’un os à rogner.
Le « petit dictateur » comme l’a qualifié Sami Tahri, secrétaire général-adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a été grossier d’une manière inimaginable… sur un plateau de télévision en plus… allant, même jusqu’à demander au président de la République, Kaïs Saïed de couper l’internet, pour faire taire la contestation.
Certes, le gouverneur de la capitale du sud a été la risée des réseaux sociaux, mais pour un représentant du président de la République, ses déclarations et ses pensées sont indignes, surtout qu’il veut qu’on le laisse faire… et même le soutenir dans ce qu’il entreprend, parce qu’il s’en est pris, aussi, aux radios qu’il a accusé « d’attaquer au lieu de soutenir ».
Après le gouverneur de Ben Arous qui a leurré le chef de l’Etat en lui faisant planter un olivier sur le mont Boukornine et lui a indiqué que « les Tunisiens sont plus unis que jamais », ce qui ne semble pas être le cas, selon ce qui se passe sur le terrain, on n’en finit pas d’avoir des phénomènes qui ne s’attaquent pas au problèmes, mais cherchent à le contourner.
A cet effet, Sami Tahri n’y est pas allé de mainmorte et a menacé de « balayer » le gouverneur de Sfax qui mérite mieux.